What the hell am I doing here ? I don’t belong here [private]

Humain(e) ▬ Wrath

Il se réveillait enfin, portant premièrement une main à son crâne, l’impression qu’il avait, le sentiment, la sensation que son cerveau allait faire imploser sa boite crânienne l’incapacitant. Il resta assit par terre un long moment, ne parvenant même pas a réagir a son environnement, sans parler des bruits de pas qui se dirigeaient vers lui, des bruits de talons même.

Mais peu lui importait, la seule chose qui l’importait, était ce satané mal de crâne, pourquoi ne s’en allait-il pas ? Pourquoi le tiraillait-il autant ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Tant de question sans réponse. Question qu’il ne se posait pas, mais le simple fait de réfléchir était lancinant.
Agrippant une de ses touffes de cheveux blonde, il parvint à se lever, combattant la douleur comme il l’avait toujours fais, bien qu’elle n’était généralement situer à ce niveau-là.

Il finit par se lever, tournant le dos aux bruits de pas, sans vraiment s’en rendre compte, n’ayant toujours pas réagit a ceux-ci, comme si ces sons ne parvenaient pas à son oreille, ou que son cerveau ne voulait pas les décoder, les analyser, les prendre en compte. Il ouvrit les yeux, et il ne vit rien, il faisait sombre, moite, humide, rien de bien accueillant, du moins, pour une personne entière.

Il resta tout de même sceptique, caressant d’une main la mousse sur les murs, signe que l’endroit dans lequel il était n’était pas souvent visité. Maddred soupira longuement, il était perdu, et il s’en rendez-compte, jamais il n’y avait eu de mousse dans un vaisseau spatiale. Il arracha la mousse du mur, oui, tout cela était bien réelle, il était vraiment perdu, ce n’était pas un rêve, ou tout autre connerie du genre, cette fois-ci, il était vraiment la, ce n’était pas une projection, un rêve à réalité augmenté, rien de tout cela. Il souffla longuement, levant les yeux au plafond tandis qu’il murmurait d’un ton calme, las :

- « Mais dans quoi je me suis encore fourré… »

Le doux son de sa voix était largement perceptible, son mal de crane l’empêchait certes d’entendre les bruits environnants, mais ce dont il ne se rendait pas compte, c’est que justement, il n’y en avait pas, et que son soupire avait brisé le long silence qu’il y avait, sans compter ses geignement et gémissement de douleur.
Se léchant les lèvres, il prit alors son temps pour analyser son environnement, voulant aller plus loin que la simple déduction « Je ne sais pas où je suis. » La lumière venait depuis son dos, lui laissant sous les yeux son ombre, ainsi qu’une deuxième, celle d’une silhouette visiblement fine, bien que la taille de l’ombre l’empêchait de faire une déduction sur la taille de ce qui s’approchait de lui.

Il se tourna rapidement, commençant à percevoir les bruits de pas de la personne qui s’avançait vers elle. Il leva son avant-bras, la lumière l’aveuglant, signe qu’il n’était plus habitué à celle-ci. Il fronça les sourcils, plissant les yeux aussi bien qu’il le pouvait, non, il était pour lui impossible de distinguer ce qu’il avait sous les yeux, ne lui laissant que le bruit de ses pas et la grande masse noire pour seul indication physique.
Il garda les sourcils, demandant d’un ton ferme, bien que la légère anxiété dont il faisait part, fût palpable :

- « Qui est là ? Ou sommes-nous ?»

Création ▬ Lust

You are sexy and I know it.

« ... »

« Si je devais parler de mon métier je vous dirais que je n'en ai pas. C'est un passe-temps, une passion. Le vol est un acte presque jouissif. Tout est dans le presque. »

Oui, Aphrodite est une voleuse. Aphrodite n'aime pas travailler, mais Aphrodite aime l'argent. Donc Aphrodite vole, tout simplement. De plus, elle trouve que ses tenues de voleuses lui vont particulièrement bien et particulièrement sexy. Elle a d'ailleurs raison. Pour vous donner une idée, vous avez vue Catwoman, le premier là, celui où elle est toute de cuire vêtu, le pantalon déchiré et un soutien-gorge en cuir en haut ? Et bien présentement, Aphrodite était habillée comme ça. Sans oublier bien entendu les talons, c'était très important. La discrétion ? Pourquoi faire lorsqu'on peut tout simplement amadouer la sécurité ? Jouer sa salope, c'était de loin ce qu'elle préférait.

Elle s'avança dans l'un des innombrables passages secrets qu'elle connaissait et se fit la remarque qu'un jour ils pourraient au moins les rénover. C'était sale, humide et moche, ici. Elle remarqua une chose, pour le moins difforme au sol et continua à avancer, ça n'avait pas l'air bien dangereux. De toute façon, elle ne se rendait jamais compte du danger. La chose se redressa, parla, elle l'observait, silencieuse en continua d'avancer. Elle ne mit d'ailleurs pas longtemps à comprendre que c'était un mort, un humain décédé, un nouveau venu, de la chair fraiche. C'était donc intéressant, elle n'aurait pas perdu sa journée. Elle continua à avancer, ralentissant le pas lorsqu'elle se fit repérer, bien que depuis le début elle n'était pas discrète. De toute manière, les mots discrétion et Aphrodite n'ont jamais vraiment fait la paire !

Elle arriva enfin à la hauteur du nouvel arrivant, il était pour le moins ... alléchant. Voilà, c'était le mot, alléchant. Elle le dévisagea de haut en bas, de pas en haut, de droite à gauche, de gauche à droite, dans tous les sens. Elle l'aimait déjà bien le nouveau, la question maintenant était de savoir de quel pêché il avait écopé. Ce qui ne m'était d'ailleurs, jamais beaucoup de temps à se savoir. Maintenant qu'elle était en face de lui, elle lui offrit son plus beau sourire, celui avec les dents, à la Colgate un peu. Puis, de sa voix chaude et mélodieuse, qui aurait certainement sauvé le Titanic en faisant fondre l'iceberg, elle commença à se présenter et à expliquer sa condition au nouveau.

« Bonjour à toi. Je m'appelle Aphrodite. Aphrodite Caprice Bridgestone. Mais si tu es humain, comme je le pense, tu dois me connaitre seulement sous le nom d'Aphrodite. Tu es ici au Pays Imaginaire, ce qui laisse imaginer que tu es ... mort. Te souviens-tu d'une raison, d'une circonstance ou de n'importe quoi ayant un rapport avec cette dite mort ? »

Elle faisant simple et efficace, pourquoi y aller en douceur dans un cas comme celui-là ? Non franchement, elle ne voyait pas. Après tout, tout le monde meurt un jour. Tout le monde sauf les créations et donc elle, d'accord, mais chez les humais, tout le monde mourrait ! Elle pencha la tête sur le côté et le regarda encore une fois, elle trouvait sa tenu pour le moins bizarre et elle ne comprenait pas vraiment comment il avait fait pour apparaitre en pleins milieux d'un passage secret. Mais après tout, elle n'avait vu que peu d'apparition, elle n'y connaissait pas grand-chose. Elle replaça une de ses mèches de cheveux, faisant voleter son parfum tout aussi chaud et chaleureux que sa voix. Oui, Aphrodite avait sûrement tout de chaud et chaleureux. Tout, sauf le coeur, soyons bien d'accord.